Expérimentale, radicale et abstraite, JASSS est une artiste qui refuse d’être cataloguée. Intensément concentrée mais musicalement débridée, sur ses EPs percutants chez Mannequin Records et Whities, et ses albums fulgurants chez Ostgut Ton et iDeal Recordings, elle a transformé les styles de musiques électroniques en d’innombrables nouvelles configurations. Élevée en Espagne à base d’un régime punk et hardcore, ses productions et ses sets sont teintés d’un bord industriel déchiqueté et de tendances maximalistes, traduites par un design sonore impeccablement précis, une mélancolie ondulatoire et des riffs rock. En tant que DJ, elle a affiné son style dans certaines des institutions les plus vénérées au monde, résidente régulières des soirées Mannequin à l’OHM, au Berghain et à l’une des soirées techno les plus en vogue de Berlin, Herrensauna.
MÉZIGUE
Pour cette nouvelle année, MÉZIGUE a produit un nouvel album intitulé ‘Qui Existe’, un album « basé sur le simple fait de l’existence mdr » a-t-il déclaré. Motivé par un certain désir d’itinérance, il lance la production dans son studio D.KO Records originel à Villette 45 (Aubervilliers) mais également au Waveform Studio à Bordeaux et au mythique studio Motorbass à Paris fondé par le regretté Philippe Zdar. Il invite différents producteurs et ingénieurs à participer sur certains titres : GGGG, Paul Cut, FSQ, Sans-Qui et Louis Bes. À travers ses 12 titres enchaînant pistes instrumentales et chantées, l’album « Qui Existe » veut, comme Mézigue, simplement exister et trouver sa place dans la nature face à la pluralité de discours que les humains tiennent dans ce bas monde. Et c’est en live au Bunker Palace qu’il présentera sa dernière galaxie.
FLORE
Originaire de Lyon, FLORE est une figure majeure de la scène électronique / bass française, connue pour ses talents de DJ, de productrice, de curatrice, mais aussi en tant que directrice du label POLAAR. Ses sets énergiques se caractérisent par un mélange des genres : acid house, techno, influences afro-caribéennes. À chacune de ses résidences au Sucre, Flore dévoile une sélection musicale impeccable et variée, caractérisée par des beats syncopées, des lignes de basse explosives, et des percussions intenses. Passionnée de nouvelles technologies, elle collabore notamment depuis quelques années avec l’artiste visuel WSK pour créer des shows immersifs, qui combinent musique et mapping vidéo à 360. Flore a sorti son second album RITUALS, sur son label POLAAR en 2020.
GiGi FM
Giulia Fournier-Mercadante, aka GiGi FM, est une artiste franco-italienne multidisciplinaire basée à Berlin, à la fois danseuse professionnelle et artiste électronique. Polyvalents et audacieux, ses dj sets magnétisent les corps sur des dancefloors emblématiques comme le Berghain ou Fabric. Propulsant son public des profondeurs de la bass music à une trance enivrante en un rien de temps, GiGi FM défie les genres depuis le booth. Toujours à la recherche de nouvelles textures, ses sélections hypnotiques et psychédéliques invitent autant à une danse euphorique qu’à l’introspection.
MAMA SNAKE
Originaire de Copenhague et chirurgienne qualifiée, le travail de MAMA SNAKE est d’une précision incisive. Aux commandes de son label Amniote Editions, elle affirme un penchant pour les sons expérimentaux, durs et euphoriques qui trouvent parfaitement leur place en club. Ses sets quant à eux tendent vers des mutations techno élégantes et glissantes, qui vont de l’hypnotisme percussif à l’intensité énergétique et infusée de transe. Entre techno deep et intense et trance contemporaine, elle serpente dans un clair obscur toujours assumé, évoquant les couleurs crépusculaires du Danemark, pour un peak time aussi introspectif que puissant.
CARIN KELLY
Tout·es celles et ceux qui ont déjà posé leurs oreilles sur un set de carin kelly savent sur quel genre de slalom rythmique la résidente Rinse France glisse en maître. Influencée par la bass music aussi bien d’outre manche que nord américaine, ses sets percussifs sont vibrants, explorent des sonorités à la fois sombres et groovy, avec une sélection qui n’a pas peur de mélanger les genres. carin kelly connaît ses classiques et ses sets vont rarement là où on l’attend. On est loin d’un 4/4 – boulot – dodo, et c’est tant mieux.
FAITHZ
Passionné par les fréquences qui l’entourent, adepte de la vie de noctambule, mais aussi porté par la spiritualité et l’hypnose, FAITHZ est à la fois oiseau de nuit et de jour tel le yin et le yang à la recherche constante de voyages sensoriels autour de musiques électroniques. Comme une sorte d’hymne universel ayant pour but de vous plonger aux confins de votre inconscient, son live guidé par ses émotions du moment se veut intuitif et singulier.
LA BANDE À BADER
Tornade de samples et tsunami de bleeps. Un larsen dans sa chambre à coucher. Des rimes sur le matelas troué de l’existence, des rythmes à la volée, spasmodiques comme hyper-activés ; une “certaine idée du sample” qui n’intime rien de bon.
NOUVEAU MONICA
Les souvenirs passent habituellement par les images, capturées au gré du temps et des découvertes. Les sons, eux, sont les éléments moteurs d’une tout autre mémoire qui fait ressurgir, vivants, les espaces et places visités au cours d’un bout de vie. Le corps est un livre, le son en est un extrait, il véhicule un message qui raconte une histoire. C’est cette histoire sonore que NOUVEAU MONICA choisit de raconter à travers ses créations. En travaillant sur ses compositions comme un peintre le fait sur ses tableaux, le producteur a naturellement trouvé l’équilibre et la maturité nécessaires pour divulguer une palette sonore franche et assumée. Et c’est très certainement grâce à cette volonté de générer des images qui invitent au voyage, que Nouveau Monica réussit à révéler sa vision manifestement cinématographique d’une musique électronique authentique et multidisciplinaire.
PRIX LIBRE
Ambiance chansons pour salle de bal détruite, slow saturé et dub enrhumé avec PRIX LIBRE, enfant prodige du label éponyme “Prix libre records”. Imaginez des rythmiques tropico-synthétiques sur lesquelles s’empilent une basse bien ronde, et des guitares et voix noyées dans le delay et la reverb. Le résultat est à la fois froid et psychédélique, comme une balade lysergique sur la plage lors d’une nuit de novembre.