Akira est une des légendes du hardcore. Véritable touche-à-tout, Akira fait trembler les dancefloors avec son mélange explosif de hardore industriel, terror et speedcore. Sa signature unique, baptisée “Hardcore Techno Phonk”, est un concentré d’énergie brute, de mix précis et des choix de disques toujours surprenants. Depuis ses débuts au milieu des années 90, son influence dépasse largement son rôle de dj. En 2001, il fonde Hong Kong Violence, un label devenu référence sur la scène hardcore. À travers ce label comme dans ses sets, il explore les dernières évolutions du hardcore et mélange les styles ( hardcore britannique, breakcore, schranz, frenchcore, …) avec une liberté totale. Toujours à l’affût de croisements inattendus, Akira imposera sa signature sonore et ne laissera aucun répit à Mekanik.
BASHKKA
Nourrie par l’effervescence de New-York pendant plus de dix ans, BASHKKA s’inspire de l’énergie décomplexée des ballrooms, de l’histoire des communautés LGBTQIA+ et des luttes décoloniales pour façonner sa propre vision des musiques électroniques. Son nom, dérivé du turc et signifiant « différent », incarne à la fois la richesse de ses origines culturelles et son identité singulière, toujours en marge du discours dominant. Aujourd’hui, la résidente du Blitz Club à Munich s’impose comme une nouvelle artiste incontournable de la scène techno, toujours à l’affût des vibrations les plus percutantes et extatiques qui tiennent en haleine toute la nuit : basses fougueuses et lancinantes, Chicago house bouncy, kicks tranchants, références subtiles à son héritage moyen-oriental. Au-delà de la musique, BASHKKA refuse de se plier aux règles de l’industrie musicale. Militante, elle œuvre pour une meilleure représentation des artistes queer et de la région SWANA (Sud-Ouest de l’Asie et Nord de l’Afrique) dans la sphère électronique. Délivrant des expériences profondément libératrices, percutantes et euphorisantes, BASHKKA a délivré ses odes vibrantes dans des clubs et festivals mythiques comme Dekmantel, Glastonbury, Draimoleen ou Fabric. Préparez-vous à un set piquant sur la Cour de Keroual !
BIANCA OBLIVION
Reine de la global club et figure de la scène underground de Los Angeles, BIANCA OBLIVION incarne l’ouverture d’esprit et la diversité musicale de sa ville. Bercée dès l’enfance par une mosaïque de sons – de la cumbia et du G-funk du cercle familial au hip-hop des rues de L.A. – elle développe très tôt une fascination insatiable pour la musique, inébranlable aujourd’hui. DJ, productrice, boss de label et organisatrice d’événements, Bianca Oblivion est l’une des artistes les plus fascinantes du moment, slalomant entre des sons d’apparence disparates : dancehall, raggaeton, jersey club, baile funk, hip-hop, un édit pop insolent tout en déversant un torrent de grime, dubstep ou de hardcore. Elle ne s’impose aucune limite, son terrain de jeu, c’est la diversité, un maelström sonore à forte teneur en basses où tout est permis. Réputée pour ses mixes ultra rapides et précis, elle passe d’un style à l’autre avec une aisance déconcertante. À travers son radio show sur NTS et son collectif Warp Mode, Bianca Oblivion s’engage activement pour soutenir les artistes marginalisé·es, faisant de ses soirées des rendez-vous incontournables pour la scène queer et alternative du sud de la Californie. C’est aussi en studio que Bianca Oblivion défend la scène club globale et les basslines infusées d’influences UK avec des bangers qui ont secoué la planète. Après avoir marqué les scènes de festivals comme Glastonbury, Fusion ou Bass Coast, elle débarque dans la Cour du Manoir de Keroual, prête à faire vibrer le dancefloor avec son énergie contagieuse et ses sets survoltés où chacun·e trouve sa place.
BUSY P b2b OLYMPE4000
B2B inédit ! Deux artistes phare de la scène électronique française collaborent pour un moment enfiévré qui croisera les générations. D’un côté, BUSY P aka Pedro Winter, figure emblématique et boss du grand label Ed Banger. De l’autre OLYMPE 4000, cheffe de file d’une nouvelle génération rave.
Boss iconique de l’électro française depuis plus de 20 ans, Pedro Winter a été le manager des Daft Punk avant de fonder Ed Banger, le label culte qui a révélé DJ Mehdi, Justice, Cassius ou SebastiAn. Nourri par le skate, le heavy metal, le hip-hop et les raves des années 90, il a toujours défendu un mix singulier et novateur entre pop culture, rap et électro. Aujourd’hui, Ed Banger continue de briller et la venue de sa tête pensante au Bois de Keroual nous plongera dans de beaux souvenirs de l’histoire d’Astropolis.
Olympe4000 incarne une nouvelle génération rave où le dancefloor devient un espace de liberté totale. Entre breakbeat, basses implacables et techno mutante, ses sets décloisonnent les genres. Productrice engagée, elle est aux commandes d’Adrenaline Quality, un label-laboratoire à la croisée de l’expérimentation et du militantisme, façonnant une esthétique rave hybride et libératrice. Une artiste déjà iconique de la scène électro contemporaine !
DJ GIGOLA
Figure incontournable de la scène berlinoise, DJ GIGOLA incarne une approche hybride et débridée de la musique électronique. Ayant grandi au cœur de la capitale allemande, elle a été bercée par l’effervescence de la Love Parade, forgeant sa sensibilité musicale qui échappe aux conventions. D’abord guidée par le plaisir du mix sans ambition de carrière, elle s’est imposée par la force de ses sets versatiles où cohabitent techno, trance, house percussive, g-tech et edits pop, le tout avec une aisance déconcertante. Co-fondatrice du label Live From Earth, l’un des plus explosifs de la scène électronique contemporaine, elle partage cette énergie avec des artistes comme MCR-T, Nene H ou Brutalismus 3000. Son identité artistique empreinte de dualités repose sur un jeu de contrastes entre expérimentation et efficacité dancefloor. Toujours en quête de renouveau, DJ Gigola ne cesse de redéfinir l’expérience du club, promettant à chaque passage une performance mémorable.
GWENDOLINE
La musique de GWENDOLINE en a rien à foutre. Elle a pas de projet. Elle tente rien, ils le répètent à qui veut l’entendre, faut juste écouter. Chacun entendra ce qu’il veut dans « C’est à moi, ça », nouvel album des deux brestois signés chez Born Bad. D’aucuns voudraient qu’ils soient Joy Division, Noir Boy George, les bérus. Voudraient que leur wave soit cold, shlag, dark…mais c’est pas leur problème. Chanter la tise à ce point, c’est plus la haine de soi qui guide leurs pas, c’est culturel. Il y a des chansons qui se laissent chanter, parce qu’il y a de la place pour nous dedans. Gwendoline calcule rien, si ça braille simple comme au foot, c’est pas pour remplir des stades, c’est parce que c’est venu comme ça. Alors on gueule que nous aussi, on veut les « retrouver au PMU à huit heures du matin, pour partir en retraite en mobylette, avec tous les copains ». C’est un acquis social, ils ont le droit de chier sur Rennes quand les costards en gyropode y ont piqué leurs bars préférés. Et puis fondamentalement : ils disent les termes, dégueulent sur tout, avec un exceptionnel sens de la formule. Ils y sont pour rien si on les aime, et ça les fait déjà chier. On les aime parce que leur colère est juste. Depuis leur première date en 2020, à Astropolis l’Hiver, Gwendoline a tracé une route impressionnante. Après avoir retourné les plus grands festivals (Eurosonic, Rock en Seine, Vieilles Charrues, Francofolies…), conquis tous les médias et rempli La Cigale, il était évident pour nous de les inviter sur notre climax, pour un moment que l’on sait déjà épique au Manoir de Keroual.
HYSTERIA TEMPLE FOUNDATION
HYSTERIA TEMPLE FOUNDATION est un projet bicéphale, sans visage, enveloppé de secret et de mystique. Connu pour ses productions complexes et énigmatiques, le duo est maître dans l’art de créer des atmosphères obsédantes et ancestrales à l’aide de percussions intenses et chamaniques, dopées aux FX d’un futur dystopique. Rythmes tribaux, techno sous haute tension ou dub brumeux, HTF aime s’aventurer dans des contrées peu explorées pour distiller un son robuste et écrasant. Après les polyrythmies et dark machines funk, les thèmes mythologiques et rythmes orwelliens, leur dernière sortie nous plongeait dans un mélange de pulsations néo-junglistes rudes et d’influences du Moyen-Orient. Mais c’est en live que la musique de HTF s’apprécie le plus, permettant d’en saisir toute l’intensité analogique et l’énergie immersive, offrant un spectacle de cascades rythmiques défiant les lois de la gravité. Après Perso:na, Positive Education ou Organik, le vaisseau HTF se pose dans La Cour de Keroual pour un moment hors du temps qui fera trembler les pierres.
INTERPLANETARY CRIMINAL
Parmi les artistes qui ont remis au goût du jour le UK Garage, si l’on devait retenir un nom, ce serait bien celui d’INTERPLANETARY CRIMINAL. Actif depuis les années 2010, il a enchaîné les bangers sur des labels comme Shall Not Fade et Kalahari Oyster Cult, posant les fondations d’une déferlante NUKG, honorant l’héritage des clubs de sa ville natale, Manchester. D’abord influencé par la house et la UK bass héritées de ses racines mancuniennes, il s’est ensuite tourné vers le speed garage. Basslines élastiques, 2-step percutant, sirènes dub, vocaux soulfoul ou de MC, breakdowns incendiaires… avec Interplanetary Criminal, c’est toute l’essence de la dance music anglaise à son âge d’or qui se cristallise. Sur scène, il suffit de voir l’effet de ses sets sur les foules, toutes générations confondues, pour mesurer le phénomène. 2022 aura été l’année de sa consécration avec le tubesque B.O.T.A. (Baddest Of Them All) avec Eliza Rose, devenu numéro 1 des charts et le propulsant vers les plus belles scènes aux quatre coins du globe. En club ou festival, ses dj sets sont un véritable voyage sonore à travers le passé, le présent et l’avenir du UK Garage, et on a hâte d’en voir l’impact dans notre Cour.
KINK B2B IMOGEN
B2B explosif sur l’Astrofloor entre deux figures de la scène électronique internationale ! D’un côté KiNK, maître de la techno et de la house en live, et de l’autre IMOGEN, étoile montante de la techno britannique. Ce b2b promet une alchimie électrisante, entre virtuosité des machines et énergie brute pour le final de la main stage.
KiNK est l’un des artistes live les plus demandés du circuit. Il a découvert son premier synthé modulaire à 20 ans, avant de se faire remarquer
au milieu des années 2010 avec des titres comme « Inside Out » et « Full Flight » sur le label Rush Hour. Son ascension a été propulsée par une vidéo devenue culte, où il manipule ses machines, l’emmenant jusqu’au Panorama Bar et à la 3e place du classement Resident Advisor. Il a signé des disques sur une impressionnante série de labels (Odori, RZ, Rebelote, Boe, Spatula City) et collaboré avec des pointures. Son style, un savant mélange de techno house et d’acid, est à la fois émouvant, groovy et immersif. Son retour sur l’Astrofloor promet un moment d’extase pure.
En face, IMOGEN incarne le futur de la techno britannique. Sa progression fulgurante l’a menée sur les meilleures scènes. Inspirée par
les sons rave des années 2000, elle cite comme références Plump DJs, Colin Father, The Prodigy et Stanton Warriors. Sa techno dystopique,
parsemée de breaks incisifs, crée une tension palpable sur le dancefloor. Elle est également à la tête de Wigs, une plateforme/label qui milite
pour l’égalité et la l’écologie dans la musique électronique. Connue pour ses b2b avec les icônes Helena Hauff, Identified Patient et Clouds,
elle est prête à relever un nouveau défi face à KiNK pour une performance qui s’annonce mémorable.
KRISTA BOURGEOIS
Originaire des Etats-Unis, KRISTA BOURGEOIS est aujourd’hui basée à Berlin. Ses performances sont une immersion dans un monde sonore abrasif et dystopique. Elle crée une techno hardcore expérimentale, industrielle et implacable qui rend l’expérience en live hypnotique et intense. Armée de son instrument de chaos (un synthé modulaire homemade), elle sculpte le son en temps réel explorant les sonorités industrielles, les bruits expérimentaux et le breakcore. Son approche innovante qui repousse les limites de la techno hardcore l’a emmené sur les scènes de festivals et clubs à travers les Etats-Unis, l’Europe et l’Amérique latine. Guidée par des patchs modulaires en constante évolution, elle offre des sets imprévisibles qui vont enflammer Mekanik !